Acepo ASSOCIATION DES CONSEILS SCOLAIRES DES ÉCOLES PUBLIQUES DE L’ONTARIO Skip Navigation

Enjeux importants

  • Déc172014

    Le rôle des conseils scolaires

    Le 10 décembre 2014 

    Lettre ouverte de la part de M. Denis Labelle, président de l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario, l’ACÉPO

    Dans les journaux dernièrement, plusieurs se demandent pourquoi dans une société moderne il existe encore des conseils scolaires élus. Qui mieux que nos élus peut agir pour nos communautés et leurs besoins? N’oublions pas le rôle crucial que joue l’éducation dans la survie et le renouveau des communautés francophones en Ontario.

    L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario, l’ACÉPO, tient à ce que les représentants des communautés n’aient qu’un seul mandat, celui de la gestion scolaire. Le rôle essentiel des conseils scolaires est de communiquer directement avec les communautés afin que tous les efforts soient concertés et axés sur les élèves. 

    Est-ce que les élus sont des experts en éducation, en finances, en administration, en législation ?

    Parfois, mais pas nécessairement. Le mandat d’un conseil scolaire est d’avoir une sagesse collective en regard de la préparation des élèves pour que ces derniers soient des citoyens responsables, capables de vivre en société et habiletés à contribuer à l’essor de leurs communautés à la mesure de leur potentiel. 

    Pouvons-nous laisser ce mandat à une administration autonome, sans redevabilité directe envers les communautés ? Nous maintenons que non, puisqu’il est trop facile de viser uniquement l’équilibre budgétaire, sans tenir compte des impacts à long terme sur l’avenir de l’élève et de la société.

    Le palier local d’élections scolaires s’il disparaissait minerait à long terme l’ensemble d’une société démocratique, fondée sur des décisions locales, régionales, provinciales et fédérales et enlèverait en Ontario, la gestion de l’éducation par les francophones et pour les francophones.

    Tout n’est pas parfait dans un système démocratique.  Mais la solution ne réside pas dans l’élimination de la démocratie.  Elle réside dans l’engagement des communautés.

    Denis Labelle, DHA, président de l’ACÉPO