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Nouvelles

  • Août172012

    Le projet de loi ne priorise pas les élèves

    Toronto, le 16 août 2012  L’annonce aujourd’hui de la part du gouvernement d’aller de l’avant avec un projet de loi qui dicte les termes et la procédure entourant la négociation des contrats de travail au sein des écoles de l’Ontario est une tentative d’enfreindre au  rôle démocratique et aux succès historiques du système d’éducation en Ontario.

    Le processus de négociation en cours en Ontario fonctionne lorsque les Conseils scolaires, en tant qu’employeur, et les employés peuvent s’assoir ensemble et négocier sur des enjeux bien compris par ces deux parties.   Les quatre associations représentant les Conseils scolaires anglophones et francophones, publics et catholiques de la province, soient l’OPSBA, l’OCSTA, l’ACEPO et l’ AFOCSC  s’opposent vigoureusement à ce qu’une législation vienne se substituer au processus local de négociation des conventions collectives. Les Conseils scolaires et les représentants locaux des employés comprennent les besoins des élèves de leur communauté respective et ont la responsabilité morale et légale de représenter leurs intérêts.

    La réglementation rendue publique aujourd’hui tente d’outrepasser à plusieurs éléments de diverses lois qui encadrent et protègent les droits des citoyens depuis plusieurs dizaines d’années. Son contenu, selon nous, ne place pas l’élève en tête des priorités malgré le titre du projet de loi.

    Nous croyons fermement que les parents de l’Ontario s’attendent à ce que les Conseils scolaires protègent la qualité de l’éducation offerte en salle de classe ainsi que l’avenir du système d’éducation ontarien. Ils s’attendent à ce que nous prenions des décisions qui ne sont pas basées sur des prémisses politiques teintées d’opportunisme, mais centrées sur ce qui représente le meilleur intérêt des élèves et du personnel enseignant.

    Nos Associations émettent les mêmes inquiétudes qui ont été exprimées par les directions de l’éducation, le personnel de gestion et les Conseils scolaires au sujet de l’élimination de journées de formation, les restrictions imposées autour des analyses diagnostiques, la prépondérance de l’ancienneté en tant qu’élément déterminant dans le processus d’embauche, le retrait de la majoration de sommes d’argent dédié à la formation et spécifiquement dans le cas de l’entente signée par le gouvernement avec le syndicat AEFO, la réduction du temps de supervision des élèves par le personnel enseignant.

    Les Conseils scolaires de la province sont disposés à  faire leur part face à la situation économique de l’Ontario, mais n’endosseront pas des actions qui viendront compromettre l l’éducation des élèves et le rôle des Conseils scolaire au sein de notre démocratie.

    Nous pressons le gouvernement de respecter la loi et de travailler dans un climat de respect mutuel avec ses partenaires en éducation.

    Communiqué des 4 associations de conseils scolaires :

    Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario ACÉPO

    Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques AFOCSC

    Ontario Catholic School Trustees Association OCSTA

    Ontario Public School Boards’ Association OPSBA