Un continuum en éducation de langue française partout en Ontario

Toronto, le 27 mai 2021 – L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) appuie la création d’une université par, pour et avec les francophones dans la région du Grand Sudbury. Une offre étoffée de programmes et de services éducatifs en français, de la petite enfance au postsecondaire, est essentielle à la pérennité des communautés francophones en Ontario. L’ACÉPO se met à la disposition des intervenants clés du dossier.

Les élèves qui fréquentent nos conseils scolaires doivent savoir qu’ils auront accès à un enseignement universitaire en français offrant une gamme de cours aussi complète que possible partout en Ontario. « Avec les coupures de programmes en français annoncées par l’Université Laurentienne, la création d’une université de langue française autonome dans la région du Grand Sudbury ne peut plus attendre » déclare Denis Chartrand, président de l’ACÉPO.

En effet, les priorités des institutions créées et gérées par les francophones sont celles de leurs communautés. De plus, chaque institution postsecondaire supplémentaire offrant des cours en français vient diversifier et accroître les options de cours disponibles et attirer plus d’élèves. Étant donnée l’étendue de l’Ontario et pour augmenter les possibilités pour les élèves des écoles de langue française et ceux des programmes d’immersion de poursuivre leurs études en français à proximité de leur domicile, l’ACÉPO espère une collaboration entre les universités francophones et bilingues. Une telle collaboration serait un atout important pour les communautés francophones partout en province. 

Comme représentante des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario, l’ACÉPO s’engage pour les droits des francophones et appuie toutes les initiatives et actions qui fortifient le continuum en éducation de langue française.

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ACÉPO représente l’ensemble des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario. Elle est une voix forte pour l’avancement de l’éducation publique en français en Ontario. Vous pouvez suivre les nouvelles de l’ACÉPO sur www.acepo.orgFacebook ou sur Twitter @ACEPOntario.

Anne Gerson – anne.gerson@acepo.org
Chargée de communication
C. : 647.988.5042

L’ACÉPO félicite l’Université de l’Ontario français pour l’ajout de programmes pour la rentrée 2021

Chaque programme postsecondaire supplémentaire en français vient diversifier le choix de cours disponibles pour les élèves francophones et les encourager à poursuivre leurs études en français. En attendant le baccalauréat en éducation en 2022, l’Université de l’Ontario français (UOF) a décidé d’ajouter à son offre toute une gamme de certificats et de microcertificats, dont un microcertificat en éducation dès la rentrée 2021. Ce microcertificat fait partie de l’élargissement de l’offre universitaire de l’UOF et de sa volonté d’offrir de nouveaux programmes qui répondent à des besoins concrets de la communauté francophone et du marché du travail. Avec la pénurie de personnel enseignant que connait l’Ontario, le microcertificat en éducation tombe à point. L’ACÉPO se réjouit de cette option supplémentaire et remercie l’UOF pour cette initiative.

Publication d’une Note Politique/Programmes sur l’embauche du personnel enseignant

Texte de la NPP 165 – Pratiques d’embauche des enseignants des conseils scolaires

Contexte

Le 15 octobre 2020, le Ministère annonçait que le Règlement de l’Ontario 274/12 – Pratiques d’embauche serait abrogé le 29 octobre 2020 et qu’il avait établi une Politique provisoire concernant les pratiques d’embauche du personnel enseignant des conseils scolaires, qui entrerait en vigueur à la même date. Le Ministère disait alors qu’il publierait en novembre 2020 une Note Politique/Programmes (NPP) sur l’embauche du personnel enseignant et que chaque conseil scolaire aurait ensuite jusqu’au 31 décembre 2020 pour créer et publier sa propre politique, conforme à la NPP et aux conventions collectives en vigueur.

Or, cette NPP s’est fait attendre : émise le 22 février 2021, elle est entrée en vigueur le 31 mars suivant. De plus, sa publication n’a pas été annoncée dans une note de service figurant sur le site Web du Ministère. Cela ne veut pas dire que les conseils n’en ont pas été informés, mais seulement qu’ils ne l’ont pas été au moyen d’une note de service des séries B, SB ou EYCC – qui, depuis juillet 2018, sont les seules notes de service que le Ministère affiche sur son site. Nous avons constaté que cette NPP avait été ajoutée à la liste des NPP au début de mai, mais elle n’y figurait pas encore à notre vérification précédente, vers la mi-avril.

Les conseils doivent adopter une politique conforme à la NPP, mais celle-ci ne fixe aucune échéance à cet égard. La politique provisoire du Ministère continue donc de s’appliquer jusqu’à ce que les conseils mettent en place leurs propres politiques.

Attentes que doivent remplir les politiques d’embauche

Les politiques des conseils doivent inclure cinq éléments.

  • Qualifications et mérite
  • Diversité, équité et droits de la personne
  • Mobilité d’emploi
  • Équité et transparence
  • Monitorage et évaluation

En général, ces attentes reprennent essentiellement les grands principes énoncés dans la politique provisoire du Ministère. Toutefois, en matière d’équité et de transparence, la NPP fournit beaucoup plus de détails. La politique de chaque conseil doit inclure :

  • Une politique de divulgation des conflits d’intérêts basée sur le modèle fourni en annexe à la note, qui représente la norme minimale que les conseils doivent respecter. Le Ministère insiste sur « des étapes claires visant à éviter le népotisme ».
  • Un processus visant le respect d’exigences et de qualifications d’emploi de bonne foi ou « légitimes »
  • Un processus et des critères pour tous les aspects relatifs à l’embauche
  • Un processus de suivi et de communication avec les candidats
  • Un processus de promotion de comités d’embauche diversifiés sur le plan démographique
  • Des critères d’évaluation des candidats en fonction de plus d’une source
  • Des dispositions relatives aux critères, questions et outils d’évaluation structurés, pour prévenir toute partialité durant les entrevues et la sélection
  • Un processus de rétroaction constructive sur demande aux candidats à la suite d’une entrevue
  • Un processus d’accommodement fondé sur les exigences du Code des droits de la personne
  • Un processus de divulgation des renseignements aux unités de négociation appropriées

Pratiques efficaces

Les conseils doivent élaborer des pratiques efficaces concernant certains aspects de l’embauche.

Pratiques de sélection des candidats

Ces pratiques doivent :

  • Reconnaître l’importance de favoriser le renouvellement du personnel enseignant et d’offrir des cheminements de carrière aux enseignants nouvellement qualifiés
  • Favoriser la diversité de la main-d’œuvre enseignante au sein du conseil

Pratiques de monitorage et d’évaluation visant à accroître la responsabilisation

  • Recueillir des données démographiques sur le personnel enseignant et les analyser, essentiellement pour favoriser l’inclusion et la diversité
  • Examiner le système d’emploi pour déterminer s’il crée des obstacles pour certains candidats et pour cerner les facteurs inconscients pouvant désavantager des groupes ou des individus. Un système centralisé de suivi des candidats et de gestion des dossiers pour toute la documentation relative à l’embauche est recommandé comme outil de monitorage principal.
  • Créer un plan d’emploi équitable

Politique sur les conflits d’intérêts

Le modèle fourni dans l’annexe de la NPP fournit des définitions et des exemples de situations pouvant donner lieu à un conflit d’intérêts. Il prévoit des procédures pour la divulgation et la gestion des conflits d’intérêts ainsi que des options pouvant permettre de les résoudre. Il prévoit enfin des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’au congédiement.

Projections des Subventions pour les besoins des élèves (SBE) pour 2021-2022

Le 4 mai 2021, le Ministère a publié une grande partie des renseignements sur le financement de l’éducation pour l’année scolaire 2020–2021. Cette année, les renseignements ont été publiés en mai plutôt qu’en avril, sans doute en partie à cause de la pandémie de COVID‑19. Toutefois, nous avons maintenant tout ce qu’il faut concernant les Subventions pour les besoins des élèves (SBE), le Fonds pour les priorités et les partenariats (FPP), le financement des immobilisations, la Subvention pour l’éducation de l’enfance en difficulté et les changements qui y ont été apportés ainsi que la Subvention pour le transport des élèves. Le Ministère a aussi publié deux notes importantes sur la planification de l’année scolaire et la récupération et le renouvellement de l’apprentissage. Par ailleurs, les règlements qui mettront en œuvre toutes ces mesures manquent encore à l’appel.

Ensemble de la province

Les Projections des SBE des conseils scolaires pour 2021‑2022 permettent de comparer les projections figurant dans les prévisions budgétaires révisées des conseils scolaires pour 2020‑2021 aux projections pour 2021‑2022. Le tableau 1 présente les chiffres pour l’ensemble de la province.

Il faut d’abord noter, vers le bas du tableau, deux cases en bleu concernant des éléments exceptionnels, soit le Soutien lié à la pandémie de COVID‑19 et le Financement de stabilisation. Pour ces deux éléments, le Ministère indique les montants qui figuraient dans les prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021, mais il ne fournit pas de projections pour 2021‑2022. Cela ne veut pas dire que le Ministère ne versera aucun montant, mais plutôt qu’il ne sait pas encore s’il aura à le faire. Le Ministère traite ces deux éléments de manière différente. Le soutien lié à la pandémie est inclus dans le total des subventions, ce qui pourrait indiquer que ce soutien a des chances de se poursuivre, tandis que le financement de stabilisation est à part, ce qui souligne son caractère ponctuel.

De manière globale, ce tableau permet de faire les constats suivants :

  • Le financement total de l’éducation devrait passer de 25,03 milliards de dollars à 25,60 milliards, ce qui représente une hausse de 2,24 % (comparativement à 2,97 % en 2020‑2021).
  • Le total des subventions par élève devrait passer de 12 534 $ à 12 686 $. Il augmenterait donc de 1,21 %, alors que sa hausse atteignait 2,04 % en 2020‑2021.
  • L’effectif total devrait augmenter d’environ 20 325 élèves, ce qui représente une hausse de 1,02 % (comparativement à 0,91 % en 2020‑2021).

La Subvention de base pour les élèves, qui représente près de 45 % du total des subventions, augmente de 1,93 %. Elle avait grimpé de 6,72 % en 2020‑2021, après avoir été réduite de 5,31 % l’année précédente.

Trois subventions connaissent des hausses de plus de 10 % :

  • Subvention pour la formation continue et les autres programmes – Sa hausse de 18,97 % (26,5 M$) tient surtout à deux facteurs : la réduction de 13 M$ du recouvrement auprès des élèves étrangers, qui chute de 22,0 M$ à 9,0 M$ en raison de la pandémie; et la hausse de l’Allocation au titre du volet Formation continue, qui gagne sans raison évidente 22,5 M$ en passant de 53,8 M$ à 76,3 M$.
  • Subvention pour la santé mentale et le bien-être – Sa hausse de 15,08 % (11,3 M$) est en grande partie attribuable à la création de l’Allocation pour le soutien aux élèves qui ont des besoins en santé mentale, dotée d’un budget de 10 M$. Cette mesure s’inscrit dans la réaffectation du financement lié à la COVID-19 pour la nouvelle année scolaire.
  • Subvention pour les responsables en matière de programmes – Le poste de leader pour l’éducation autochtone est désormais entièrement financé par cette subvention (qui n’en finançait auparavant que la moitié), mais cela suffit-il à justifier sa hausse de 7,0 M$ (ou 10,54 %)?

La hausse de 7,49 % (62,8 M$) de la Subvention pour l’enseignement des langues tient en grande partie à la création du Supplément pour les immigrants récents (79,6 M$), qui vise à aider temporairement les conseils qui ont connu une baisse de leurs effectifs d’immigrants récents en raison de la COVID-19. Enfin, la Subvention pour programmes d’aide à l’apprentissage augmente de 6,30 % (32,6 M$), surtout à cause du transfert du financement des programmes de Majeure Haute Spécialisation (23,6 M$), qui relevait auparavant du FPP.

Deux subventions sont en baisse. La Subvention pour l’administration et la gestion des conseils scolaires diminue à peine, de 0,56 % (3,5 M$). Quant aux Frais d’intérêt, leur nouvelle réduction de 5,75 % (17,7 M$) tient sans doute, comme les années passées, à la baisse des taux d’intérêt et à la réduction de l’encours de la dette.

Un cas hors norme est celui du Redressement pour baisse des effectifs. En effet, le montant indiqué dans les prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021 (78,5 M$) représente plus de sept fois celui de la projection de juin 2020 (11,3 M$). Voilà, de façon très visible, l’effet des réductions d’effectifs attribuables à la pandémie. La projection initiale pour 2021‑2022 est de 27,6 M$, soit 65 % de moins que le chiffre des prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021, mais 144 % de plus que le montant projeté au début de l’année dernière. Espérons que 2021‑2022 ne réserve pas d’autres changements spectaculaires de cet ordre.

Conseils membres de l’ACÉPO

Le tableau 2 présente la même comparaison pour le CEPEO, le tableau 3 pour le CSPGNO, le tableau 4 pour le CSPNE et le tableau 5 pour le CS Viamonde. Voici quelques observations qui ressortent au premier coup d’œil.

Le CSPNE se distingue à deux égards. Il est le seul conseil qui affiche une baisse pour une subvention seulement (la Subvention pour l’éducation autochtone) et qui voit diminuer le total de ses subventions par élève (de 0,45 %). Cette légère baisse correspond presque exactement à l’écart entre la hausse de son effectif (4,94 %) et celle du total prévu de ses subventions (4,47 %). Ces deux hausses sont par ailleurs les plus élevées pour ces variables parmi les quatre conseils.

L’effectif prévu de trois conseils est en hausse (de 1,77 % pour Viamonde, 1,81 % pour le CEPEO et 4,94 % pour le CSPNE), mais il connaît une infime baisse (de 0,08%) pour le CSPGNO. C’est sans doute pourquoi le CSPGNO est le seul conseil à recevoir un très faible montant (3 528 $) au titre du Redressement pour baisse des effectifs.

Au chapitre des autres subventions particulières, on observe ce qui suit :

  • Alors que la Subvention pour l’éducation autochtone augmente de 7,49 % à l’échelle provinciale, elle diminue considérablement pour tous les conseils membres de l’ACÉPO (de 37,16 % pour le CSPGNO à 52,99 % pour le CS Viamonde). Elle est aussi en baisse pour les conseils catholiques de langue française : trois d’entre eux perdent davantage que Viamonde (55,47 %, 56,43 % et 60,74 %), quatre ont des diminutions comprises entre 16,72 % et 28,50 %, et le moins touché a une réduction de seulement 8,75 %.
  • Au titre de la Subvention pour la formation continue et les autres programmes, le CS Viamonde est le seul conseil qui ne touche aucun montant.
  • La Subvention pour l’administration et la gestion des conseils scolaires est en légère hausse pour Viamonde (0,76 %) et le CSPNE (2,37 %) et diminue un peu pour le CSPGNO (-2,03 %) et à peine pour le CEPEO (-0,08 %). C’est mieux que l’année dernière, alors qu’elle avait baissé de 8 % à 20 % pour tous les conseils.
  • L’Allocation pour la réfection des écoles augmente de 0,23 % pour le CSPNE, 1,12 % pour Viamonde et 1,44 pour le CEPEO, mais elle connaît une baisse presque insensible pour le CSPGNO (-0,04 %).
  • Les Frais d’intérêt diminuent pour Viamonde (-0,94 %), le CSPGNO (-4,07 %) et le CEPEO (-8,37 %), mais ils sont en très légère hausse (0,23 %) pour le CSPNE. L’an dernier, ils étaient en baisse pour tous les conseils, et le CEPEO avait aussi la diminution la plus considérable.
  • En ce qui concerne la Dette d’immobilisations sans financement permanent, le CSPGNO est le seul conseil qui ne touche aucun montant.
  • Comme on pouvait s’y attendre, le Soutien lié à la pandémie de COVID-19 versé en 2020‑2021 a varié selon la taille des conseils : un peu plus de 150 000 $ pour le CSPNE et le CSPGNO, 212 353 $ pour Viamonde, et 240 255 $ pour le CEPEO.
  • Pour sa part, le Financement de stabilisation a varié considérablement : rien pour le CSPGNO, 294 603 $ pour Viamonde, 1 865 566 $ pour le CSPNE, et 6 197 864 $ pour le CEPEO. La raison de ces écarts n’est pas évidente.

Félicitations à M. François Laperle pour son prix Mérite 2021 !

M. François Laperle

Nous félicitons M. François Laperle, notre nouveau directeur des relations de travail et du développement organisationnel, il est le récipiendaire du Mérite 2021 (volet administratif) de l’Association des gestionnaires de l’éducation franco-ontarienne (AGEFO).

Ce prix est remis « à une personne qui a fait, au cours de sa carrière, une contribution exceptionnelle à l’éducation franco-ontarienne ». M. Laperle reçoit ce prix pour l’ensemble du travail qu’il a effectué en tant que Directeur du Service des ressources humaines au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)

L’ACÉPO est heureuse d’offrir de nouveaux défis à M. Laperle, qui lui permettront de continuer à déployer son leadership exceptionnel et sa vision unique au bénéfice de l’éducation publique de langue française.

2021:B13 – Programme de primes pour le maintien en poste des conducteurs d’autobus scolaires en 2021-2022

Texte de la note

Communiqué

Conscient qu’il importe de réduire au maximum les perturbations dans les services de transport pour les élèves et les familles, le gouvernement prolonge ce programme afin de soutenir les efforts de recrutement et de maintien en poste des conducteurs d’autobus scolaires en 2021-2022.

Les conducteurs d’autobus scolaires admissibles pourraient recevoir au maximum deux primes pouvant atteindre 1 000 $ chacune (moins les impôts applicables) s’ils restent en poste de façon ininterrompue de septembre à décembre 2021 et de janvier à juin 2022. Les critères d’admissibilité sont les mêmes que pour les années précédentes.

Des détails supplémentaires, y compris les dates de dépôt des demandes de primes, seront bientôt communiqués au secteur du transport des élèves par School Bus Ontario.

2021:B12 – Volet infrastructure Résilience à la COVID-19 : projets liés à l’éducation approuvés

Texte de la note

Le Ministère confirme la liste des projets que lui-même et Infrastructure Canada ont approuvés et qui seront financés par le Programme d’infrastructure Investir dans le Canada dans le cadre du Volet infrastructure Résilience à la COVID‑19 : projets liés à l’éducation (VIRCV-EDU). Au total, le VIRCV-EDU offrira jusqu’à 656 M$ pour les projets des conseils scolaires, et le Ministère passe en revue les principales règles applicables à ce financement.

Financement

Le financement sera octroyé pour des groupes de projets, qui sont énumérés à l’annexe A de la note. Comme aucun montant n’est alloué à chacun des projets particuliers inclus dans un groupe, les conseils scolaires ont une certaine latitude quant à la gestion du budget de chaque groupe de projets, mais ils ne peuvent pas transférer des fonds d’un groupe à un autre.

Le Ministère a transmis au gouvernement fédéral les préoccupations des conseils quant à la date d’achèvement des projets, qui est fixée au 31 décembre 2021. Des discussions sont en cours et cette échéance pourrait être reportée au 31 décembre 2023 (ou au 31 décembre 2024 pour les projets considérés comme ruraux) si l’entente entre le Canada et l’Ontario est modifiée. Toutefois, le Ministère invite les conseils à réaliser rapidement les projets, si possible pendant l’année scolaire 2021-2022, afin de concrétiser leurs avantages en matière de santé et de sécurité.

Les conditions suivantes s’appliquent aux groupes de projets et à chaque projet :

  • Seules les dépenses engagées à partir de la date d’approbation figurant à l’annexe A sont admissibles.
  • Chaque projet doit satisfaire aux exigences du programme, qui sont indiquées à l’annexe C.
  • Toutes les dépenses engagées après la date d’achèvement indiquée pour chaque groupe de projets ne seront pas admissibles.
  • Les conseils reconnaissent que l’Ontario et le Canada ne sont pas financièrement responsables des dépenses inadmissibles ou des dépassements de coûts.
  • Les conseils informeront immédiatement l’Ontario de tout fait ou événement porté à leur connaissance qui pourrait compromettre la réalisation d’un projet.

Rapports

Les conseils devront produire des rapports trimestriels, et les paiements seront effectués en fonction de ces rapports. Le Ministère communiquera bientôt des précisions et des instructions à leur sujet.

Puisque les coûts réels seront confirmés au moment de la finalisation des contrats, les conseils devront gérer l’enveloppe globale par rapport au financement approuvé pour chaque groupe de projets, en veillant à ce que toutes les conditions énoncées dans la note de service soient respectées.

  • Si le coût global d’un groupe de projets dépasse le montant approuvé, les conseils pourront utiliser des fonds provenant d’autres sources (p. ex., des fonds de réfection) pour en compléter le financement.
  • Si le coût global d’un groupe de projets est inférieur au montant approuvé, les conseils pourront demander l’autorisation du Ministère pour ajouter d’autres projets au groupe afin d’utiliser la totalité du financement.
  • Pourvu que la portée des projets et des groupes de projets corresponde toujours à ce qui a été approuvé, les conseils peuvent gérer les coûts dans les limites du financement approuvé. La hausse du coût d’un projet peut être compensée par la baisse du coût d’autres projets à l’intérieur d’un même groupe.

Les conseils scolaires doivent informer sans délai le Ministère de toute annulation ou modification ayant des effets sur la portée d’un projet, puisque ces changements doivent être approuvés par le gouvernement fédéral.

Communication

Dans le cadre du programme d’infrastructure fédéral Investir dans le Canada, tous les projets d’immobilisations du Ministère doivent afficher deux panneaux numériques de même taille sur les sites Web des conseils scolaires et des écoles bénéficiaires. L’un des panneaux doit respecter l’identité visuelle du gouvernement du Canada, et l’autre doit être conforme à l’identité visuelle du programme « ON construit » du gouvernement de l’Ontario. Cette reconnaissance s’ajoute à l’initiative continue prévoyant l’installation de panneaux « ON construit » sur les chantiers des grands projets d’immobilisations financés par le Ministère. L’annexe D de la note renferme un protocole applicable aux communications publiques et aux événements.

Vive le Recensement 2021!

Cela fait des années que les conseils scolaires de langue française et les francophones du Canada attendent ce moment. Enfin, des questions linguistiques sont ajoutées au Recensement pour mieux dénombrer les francophones et les jeunes ayant le droit de fréquenter une école de langue française. 

Les données du Recensement sont utilisées par le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux, les institutions publiques ainsi que par une multitude d’organismes comme données de référence pour planifier leurs programmes et services. Ce sont sur ces données que se basent entre autres les conseils scolaires pour planifier les écoles et services dont ils ont besoin et estimer le nombre d’élèves qui fréquenteront leurs établissements dans cinq ou 10 ans.

Malheureusement en ce qui concerne le dénombrement des francophones, jusqu’au dernier recensement de 2016, la population de langue française était sous-évaluée.  Cette situation entrainait, entre autres, dans le cas des conseils scolaires un manque de financement ainsi que des écoles surpeuplées. En effet, la planification des nouvelles écoles se fait en fonction de la demande. Elle est calculée selon des données et projections à long terme sur le nombre d’élèves susceptibles de les fréquenter, nombre d’élèves qui est tiré des données du Recensement.

Pour l’ACÉPO, le Recensement 2021 vient ouvrir une multitude de nouvelles opportunités pour les conseils scolaires de langue française et les communautés francophones. C’est une chance de pouvoir obtenir un financement, des services et des ressources qui répondent réellement aux besoins et au poids des francophones en contexte minoritaire partout au Canada.

L’ACÉPO félicite le gouvernement du Canada, les acteurs clés de la francophonie en milieu minoritaire au Canada, tous les conseillères et conseillers scolaires des conseils scolaires de langue française, ainsi que ses partenaires et tout spécialement la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF) et la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA), pour tout le travail réalisé dans ce dossier ces dernières années.

L’ACÉPO encourage tous les Canadiennes et Canadiens à répondre au Recensement 2021 et à célébrer cet événement majeur.

Pour plus d’information sur le Recensement, consultez sur le site Web de la FCFA :

Le recensement 2021 et vous !

Aide-mémoire pour les francophones

Recensement 2021 : il y a du nouveau pour les francophones

Recensement 2021 : aidez-nous à faire le portrait de la francophonie… parce que vous comptez.




Communiqué – Financement de l’éducation 2021/2022

Toronto, le 5 mai 2021 – Le ministre de l’Éducation annoncait, le mardi 4 mai 2021, les montants qui seront alloués à l’éducation publique en Ontario en 2021-2022. L’augmentation du budget général de l’éducation est accompagnée du renouvellement d’une subvention qui pourrait aller jusqu’à 1,6 milliard de dollars pour aider les conseils scolaires à faire face à la COVID-19. Cette somme vient soutenir les efforts constants des conseils scolaires pour assurer la sécurité et le bien-être des élèves et du personnel scolaire. Elle faisait partie des revendications de l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) pour le budget 2021-2022 de l’Ontario.

L’ACÉPO retient également les nouvelles subventions du gouvernement pour appuyer les conseils scolaires dans le domaine de la santé mentale et du soutien des élèves, des appareils technologiques et des nouveaux arrivants. Ces aides répondent à des besoins croissants liés directement à la pandémie et vont réduire le besoin des conseils scolaires de puiser dans leurs réserves. 

“ Un autre effet secondaire de la pandémie est la nécessité d’investir dans le rattrapage des compétences langagières des élèves. Il constitue un élément clé pour les conseils scolaires de langue française et l’ACÉPO sera à l’affût des détails liés à ce financement ” déclare Denis Chartrand, le président de l’ACÉPO.

Il est à noter que la hausse du budget pour l’éducation oublie le transport scolaire dont la subvention est maintenue au niveau de l’année passée. Ce point risque d’être problématique pour les conseils scolaires publics de langue française pour qui ce poste de dépenses est considérable.

Le ministre a profité de son annonce budgétaire pour confirmer que des cours en ligne seront disponibles pour toute l’année 2021-2022. L’ACÉPO reste vigilante sur ce point et insiste sur le fait que l’école constitue le meilleur environnement d’apprentissage et de développement pour une grande majorité d’élèves.

Il reste de nombreuses inconnues pour l’année scolaire 2021-2022, mais l’annonce du ministère de l’Éducation permet aux conseils scolaires de poursuivre leur planification pour une rentrée sécuritaire et un enseignement de qualité.

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L’ACÉPO représente l’ensemble des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario. Elle est une voix forte pour l’avancement de l’éducation publique en français en Ontario. Vous pouvez suivre les nouvelles de l’ACÉPO sur www.acepo.orgFacebook ou sur Twitter @ACEPOntario.

Anne Gerson – anne.gerson@acepo.org
Chargée de communication
C. : 647.988.5042

2021:SB10 – Renouvellement des partenariats pour l’éducation avec les établissements communautaires pour 2021-2022

Texte de la note

Le Ministère invite les conseils scolaires à soumettre leurs demandes de renouvellement des partenariats conclus en vertu du Programme de partenariat pour l’éducation avec les établissements communautaires. Ce programme permet aux conseils scolaires d’offrir des programmes d’éducation destinés aux enfants et aux jeunes d’âge scolaire dans les hôpitaux, les centres de santé mentale pour enfants, les centres de détention, les établissements correctionnels, les foyers de groupe et les établissements gérés par un organisme de services sociaux. Le Ministère vient de publier de nouvelles Lignes directrices à son sujet, et il indique dans la note les dates importantes pour le programme en 2021‑2022.

Cette année, le Ministère applique un processus simplifié pour les prévisions budgétaires du printemps. Les conseils scolaires dont les programmes sont inchangés peuvent l’indiquer à la section 4 du formulaire, et les salaires et avantages sociaux prévus pour 2021-2022 seront automatiquement majorés de 1 %. Aucun autre renseignement n’est requis : les conseils peuvent signer le formulaire et le soumettre. Les conseils dont les programmes vont changer doivent remplir le formulaire au complet. Le processus des prévisions budgétaires révisées d’octobre demeure inchangé.