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Nouveautés en langues officielles

  • Nov212011

    21 novembre 2011

    Février sera le Mois du patrimoine en Ontario français

    Dans un communiqué diffusé le 10 novembre, le Réseau du patrimoine franco-ontarien a annoncé que le Mois du patrimoine en Ontario français se déroulera en février 2012 sous le thème « Le patrimoine franco-ontarien, un trésor transmisde génération en génération ». Pour une sixième année consécutive, un calendrier sera produit regroupant différentes activités qui se dérouleront pendant ce mois. Diffusé à l’échelle de la province, le calendrier répertorie les activités à saveur patrimoniale, historique, généalogique et folklorique.

    Le Réseau du patrimoine franco-ontarien invite les organismes, groupes et institutions à organiser des activités et à les inscrire au calendrier du Mois du patrimoine en Ontario français, au plus tard le 15 décembre.

    Invitation à organiser une activité

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    Programme final du Colloque sur les 25 ans de la Loi sur les services en français

    Le 11 novembre, l’AFO a diffusé le programme final du Colloque des 17 et 18 novembre, qui est essentiellement composé de cinq panels sur les thèmes suivants :

    • 25 remarques autour de la LSF et du Commissariat aux services en français (CSF)
    • 25 raisons pour demander les services en français
    • 25 raisons d’aimer la nouvelle francophonie ontarienne
    • 25 raisons pour demander la désignation
    • 25 pistes d’avenir

    Le programme comprend aussi une réception et un banquet au Centre national des arts.

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    Nomination de M. Roger Paul à l’Association canadienne d’éducation

    Dans un communiqué diffusé le 15 novembre, l’Association canadienne d’éducation a annoncé que, lors de son assemblée générale annuelle tenue le 27 octobre à Montréal, M. Roger Paul a été nommé membre de son conseil consultatif en matière de questions et de tendances en éducation publique à l’échelle nationale. M. Paul est actuellement directeur général de la FNCSF ainsi que du Regroupement national des directions générales de l’éducation (RNDGÉ). Auparavant, il a été directeur de l’éducation et secrétaire du Conseil scolaire de district catholique de l’Est ontarien, président du Conseil ontarien des directions de l’éducation en langue française, et président de l’Institut de leadership en éducation de l’Ontario.

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    L’immersion française a le vent dans les voiles

    « L’immersion se porte bien », reconnaît la directrice générale de l’Association canadienne des professeurs d’immersion (ACPI), Chantal Bourbonnais. Dans des tableaux présentés dans le cadre du pré-congrès annuel de l’ACPI, le responsable de la section de la statistique linguistique de Statistique Canada, Jean-Pierre Corbeil, a démontré que toutes les provinces, à l’exception de l’Ontario, l’Alberta et la Colombie-Britannique, ont connu des baisses d’effectifs scolaires. Toutefois, toutes les provinces, sauf la Saskatchewan et le Manitoba, ont enregistré des hausses d’inscription en immersion entre 1991-1992 et 2008-2009. Entre les années scolaires 1991-1992 et 2008-2009, les inscriptions dans les programmes d’immersion ont augmenté de 18,6 %.

    Une autre constatation de M. Corbeil se révèle par ailleurs inquiétante : pendant la même période, les inscriptions d’écoliers dans les programmes de langue française ont chuté de 22,6 %.

    Source : article paru sur le site Francopresse.ca le 16 novembre.

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    Nomination de Peter Hominuk à la direction générale de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO)

    Dans un communiqué publié le 16 novembre, l’AFO a annoncé la nomination de Peter Hominuk à sa direction générale, à compter du 9 janvier 2012. Natif de Welland, M. Hominuk occupe depuis les 11 ans le poste de directeur général de La Clé d’la Baie en Huronie, un organisme parapluie regroupant divers organismes francophones du comté de Simcoe. Il dispose de solides connaissances en gestion de ressources humaines et financières, en développement communautaire, en planification stratégique, en animation et en formation.

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    « L’avenir n’est pas dans la loi »

    D’après le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Denis Vaillancourt, et le président de l’Association canadienne-française de l’Ontario d’Ottawa (ACFO Ottawa), Bertin Beaulieu, les prochaines avancées de la francophonie en Ontario ne passent pas par la loi. M. Vaillancourt veut que les francophones se battent pour avoir encore plus de régions désignées, car, selon lui, la visibilité joue un rôle capital dans le futur de la francophonie. Conscients de la réalité, aucun d’eux ne parle de faire de l’Ontario une province officiellement bilingue; la priorité ne semble pas là, mais la Ville d’Ottawa pourrait servir de modèle, d’après M. Beaulieu.

    Source : article paru dans L’Express d’Ottawa le 16 novembre.

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    Allocution de l’AFO devant le Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes

    Le 17 novembre, le président de l’AFO, Denis Vaillancourt, a prononcé une allocution au Comité permanent des langues officielles à Ottawa, afin d’exprimer le point de vue de l’AFO dans le cadre de l’évaluation de la Feuille de route sur la dualité linguistique. Il a fait une brève description de l’organisme, brossé un tableau de la communauté franco-ontarienne et de la dualité linguistique en Ontario, fait le bilan des investissements de la Feuille de route en Ontario et suggéré des pistes d’action pour la bonifier.  

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    L’Université d’Ottawa refuse toujours de se soumettre à la Loi sur les services en français

    Même si elle accueille actuellement un colloque sur les 25 ans de la Loi sur les services en français, l’Université d’Ottawa n’a pas donné suite, depuis 2007, à l’une des recommandations les plus cruciales du Groupe de travail sur les programmes et services en français : celle de désigner « l’université canadienne » en vertu de la Loi. Une désignation obligerait l’Université à maintenir les services et cours actuellement dispensés en français, et à offrir tout nouveau service dans les deux langues. Toutefois, l’Université craint de faire l’objet d’enquêtes du commissaire aux services en français, voire de poursuites.

    Un avis juridique confidentiel corédigé par l’ex‑juge de la Cour suprême Michel Bastarache préconise la désignation partielle de l’Université, jumelée d’une démarche visant à faire amender la Loi pour en clarifier la portée et la modifier à certains égards. Les services les plus utilisés et les programmes et services les plus visibles seraient les premiers à être assujettis à la Loi, en attendant que des modifications législatives permettent une désignation complète.

    Au congrès sur les 25 ans de la Loi, le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, a appelé l’Université à se soumettre à la Loi, alors que son vis-à-vis provincial, François Boileau, indiquait avoir fait des pieds et des mains à cette fin. Dans une rare incursion en politique provinciale, le commissaire Fraser a déclaré qu’il fallait « protéger les services en français au sein de l’Université, tant pour la valeur symbolique que pour le développement de la culture francophone en Ontario ».

    Source : articles paru dans Le Droit le 17 novembre et le 18 novembre.

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    Revue de presse de l’AFO

    Semaine du 7 au 11 novembre

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    Veille médiatique de la Chaire de recherche sur la francophonie et les politiques publiques

    Semaine du 6 novembre