Prolongation de la période de fermeture des écoles

Communiqué du Ministère

Le ministre de l’Éducation, Stephen Lecce, a annoncé que toutes les écoles financées par les fonds publics resteront fermées au moins jusqu’au 31 mai 2020, afin de protéger les élèves, le personnel et les familles contre la COVID-19.

Le gouvernement prend en même temps des mesures pour garantir la poursuite de l’apprentissage. Fin mars, le ministère de l’Éducation a dévoilé la deuxième phase de l’initiative Apprendre à la maison afin d’assurer la continuité de l’apprentissage pour les élèves. Il s’agissait notamment d’apporter des éclaircissements aux parents, d’améliorer le soutien à l’éducation et de créer pour les éducateurs des occasions d’entrer en contact avec les élèves. Le gouvernement a également établi un partenariat avec Rogers Communications et Apple pour aider à satisfaire aux besoins éducatifs des élèves et des familles pendant l’éclosion de la COVID-19.

Si les écoles sont autorisées à rouvrir leurs portes, les employés auront accès aux établissements à compter du 29 mai 2020.

Le Ministère remplacera les journées pédagogiques et les journées d’examen restantes par du temps d’enseignement. En outre, il introduira un programme d’apprentissage d’été élargi qui mettra l’accent sur la récupération de crédits, le soutien aux élèves vulnérables et les cours de rattrapage. Les conseils scolaires doivent trouver des solutions à l’échelon local afin de se conformer à ces directives, tout en maintenant leurs obligations relatives aux conventions collectives.

Les écoles privées, les écoles des Premières Nations, les centres de garde d’enfants et les centres pour l’enfant et la famille ON y va resteront fermés jusqu’au 6 mai 2020 (avec certaines exceptions pour les centres de garde agréés), en vertu d’un décret d’urgence pris aux termes de la Loi sur la protection civile et la gestion des situations d’urgence qui n’autorise la prolongation de la période de fermeture que par période de 14 jours à la fois.

Les conseils scolaires de langue française sont en contact avec les élèves et les parents pour assurer, au mieux, l’apprentissage à distance. Ils publient sur leur site Web des ressources pédagogiques et des activités enrichissantes.

Les négociations collectives centrales se clôturent : entente avec la FEESO

 Toronto, le 20 avril 2020 – Nous sommes heureux de vous annoncer qu’une entente de principe a été conclue avec le personnel de soutien membre de la Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO). Cet accord entre la FEESO, le gouvernement et le Conseil des associations d’employeurs, dont l’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) fait partie, vient clôturer pour l’ACÉPO cette ronde de négociation collective centrale dans les conseils scolaires.

Les détails de l’accord conclu entre la FEESO seront rendus publics suite à la ratification des termes de l’entente par les membres du syndicat et par les conseils scolaires. Si acceptée, la nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu’au 31 août 2022.

« Avec cet accord, l’ensemble du personnel syndiqué œuvrant au sein de nos écoles publiques de langue française a maintenant une nouvelle convention collective. C’est grâce à chaque employé de nos conseils scolaires que nous pouvons offrir les meilleures conditions d’apprentissage aux élèves, » a déclaré Denis M. Chartrand, président de l’ACÉPO. « Solidaires et unis, nous continuerons à travailler fort pour la réussite et le bien-être des élèves dans un environnement respectueux de toutes et de tous.»

L’ACÉPO remercie la FEESO, ses partenaires au sein du Conseil des associations d’employeurs, ainsi que le gouvernement pour leur travail et leur collaboration. 

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L’ACÉPO représente l’ensemble des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario. Elle aide ses membres à assurer le développement durable et la vitalité du système d’éducation laïque de langue française de l’Ontario. Suivez les nouvelles de l’ACÉPO sur www.acepo.org, ou sur Twitter @ACEPOntario.

Renseignements :

Anne Gerson – Chargée de communication

anne.gerson@acepo.org– T. : 647.499.4266 – C. : 647.988.5042

Frais exigés des parents et soutien financier pour le secteur de la garde d’enfants

Note 2020:EYCC01 (aux exploitants de services de garde d’enfants)
Note 2020:EYCC02 (aux gestionnaires des systèmes de services)

Le Ministère annonce que, depuis le 9 avril, il est interdit à tous les fournisseurs de services de garde d’enfants de facturer des frais aux parents si aucun service de garde n’est fourni. Les parents ne peuvent pas perdre leur place ou être autrement pénalisés en raison de frais non payés pendant cette période de fermeture. Si les parents ont payé les frais à l’avance, les fournisseurs de services doivent leur rembourser les frais payés à compter du 9 avril.

Le Ministère sait que certains fournisseurs de services ont continué à facturer des frais aux parents pour payer le personnel et éviter des mises à pied, ainsi que pour payer le loyer et les autres coûts fixes. Il encourage fortement tous les fournisseurs admissibles à demander la Subvention salariale d’urgence du Canada, qui les aidera à garder les membres du personnel embauchés et à couvrir 75 % de leur salaire. Lorsque des mises à pied ont déjà eu lieu, les employeurs peuvent réembaucher le personnel pour être admissibles à cette subvention. Si des fournisseurs de services n’ont pas droit à cette subvention, ils doivent encourager leurs employés à demander la Prestation canadienne d’urgence.

De plus, le Ministère s’engage à travailler avec les fournisseurs de services, les gestionnaires des systèmes de services et le gouvernement fédéral pour aider à financer rapidement les coûts fixes des services de garde d’enfants.